Le métamérisme est un phénomène qui intrigue les scientifiques depuis des années. De quoi s'agit-il exactement ? Comment se produit-il ?

Grâce à la microscopie, les chercheurs ont enfin pu percer ce mystère. Dans cet article, nous allons vous expliquer tout ce que vous devez savoir sur le métamérisme !

Qu'est ce que le métamérisme en microscopie ?

Le métamérisme est un phénomène qui se produit lorsque deux ou plusieurs micro-organismes sont placés sous l'objectif d'un microscope. Lorsque le faisceau lumineux traverse ces organismes, ils semblent fusionner et prendre la forme d'une seule entité. Cet effet permet aux chercheurs d'observer des structures microscopiques dont ils ne pourraient pas autrement avoir connaissance. 

L'histoire du métamérisme

Il a été découvert par hasard au milieu du 19ème siècle. Un scientifique allemand, Theodor Schwann, a remarqué que des organismes de formes différentes semblaient fusionner lorsqu'il les observait sous un microscope optique. Il a ensuite publié ses observations et mis en évidence ce phénomène, qui est maintenant connu sous le nom de métamérisme.

mesaterisme

Les applications du métamérisme

Le métamérisme est un outil précieux pour les scientifiques qui étudient la structure microscopique des cellules vivantes. Il permet aux chercheurs d'observer et d'analyser des structures qu'ils ne pourraient pas observer autrement. Le métamérisme est également utilisé pour étudier la structure des virus et des bactéries

Quelles sont les causes du métamérisme ?

Le métamérisme est causé par les interactions entre la lumière et les objets placés sous le microscope. Plusieurs facteurs peuvent affecter le phénomène : la forme et la taille des objets, le type de microscope utilisé et même les conditions ambiantes. Tous ces facteurs peuvent influer sur la qualité et la clarté des images obtenues. 

Comment fonctionne le métamérisme ?

Le métamérisme se produit lorsque plusieurs objets sont placés dans le champ de vision du microscope. La lumière qui traverse les objets se réfléchit et interfère avec elle-même, donnant à l'observateur une image fusionnée des différents objets.

Une lumière s'interprète comme une onde électromagnétique contenant approximativement, 400 et 700 nanomètres (milliardièmes de mètres) en Physique.

En effet, cet intervalle représente les différentes couleurs de l'arc-en-ciel entre le violet et le rouge. Pour plus de précisions, on peut dire que l'intervalle correspond surtout aux couleurs de décomposition de la lumière blanche par le prisme. Alors, on comprend qu'une longueur d'onde, défini donc une couleur pure puisque l'ensemble des autres couleurs sont le résultat de la superposition de couleurs pures.

Le cerveau distingue les couleurs à travers des récepteurs nommés cônes. Il existe seulement trois types de cône. Toutes les couleurs sont composées de ces trois paramètres. Il est donc important de comprendre que les intensités sont mesurées par les trois cônes ou des nombres qui s'en déduisent directement.

Les trois cônes réagissent au rouge, au vert et au bleu. De ce fait, on interprète les couleurs comme des superpositions de ces trois couleurs primaires avec le système RVB.

On appelle métamère les couleurs physiques qui sont en nombre illimité en étant associé à une seule couleur visible qui a été donné.

Les couleurs finissent par différer après réflexion sur un objet donné grâce à la courbe de réflectance sur un objet donné et donc ne sont plus métamères.

Le métamérisme est aussi possible lorsque l'on voit un objet à travers de 2 types de récepteurs différents tout en étant sous le même éclairage. Ca peut être par exemple, d'un côté l'œil humain en tant que premier récepteur et de l'autre, un appareil photo numérique.

Vous l'avez compris : les capteurs couleurs de l'appareil photo et ceux des yeux sont différents. Ils n'ont pas la même sensibilité de cône. C'est la raison pour laquelle les couleurs d'un appareil photo et des yeux peuvent être aussi différentes.

On peut observer efficacement le métamérisme sur les corps qui contiennent des colorants organiques comme les fleurs et les insectes.

Pour mesurer le métamérisme, on relève le spectre de l'objet sous deux éclairages spécifiques bien définis. Si les courbes se croisent plus de deux fois, on admet que la surface observée présente du métamérisme.

Comment mesure-t-on le métamérisme ?

Il peut être mesuré à l'aide d'un spectromètre. Un spectromètre est un appareil qui analyse la composition de la lumière ; il mesure la quantité et le type de lumière émise par un objet, et envoie ces données à un ordinateur pour les analyser. Le spectromètre permet aux scientifiques d'analyser les effets du métamérisme sur des objets, ce qui leur permet de déterminer si l'objet en présent ou non.

Il peut également être étudié à l'aide de la microscopie. La microscopie est une technique qui permet d'agrandir les objets afin de pouvoir les observer plus en détail. On utilise souvent ce procédé pour examiner des virus et des bactéries, car cela permet d'obtenir une meilleure vision et une analyse plus précise.

En observant un objet sous le microscope, on peut voir des couleurs différentes selon la quantité de lumière réfractée par chaque objet. Cela permet aux chercheurs de mieux comprendre le fonctionnement des différents types de couleurs et d'étudier plus précisément leur effet sur les objets étudiés.

Le métamérisme est une notion importante pour comprendre comment la lumière interagit avec les objets. En sachant comment analyser cette interaction, on peut prendre des mesures pour améliorer ou modifier l'apparition d'une couleur visible ainsi que l'articulation des images obtenues.

Ces informations sont importantes pour les chercheurs et le design, car elles peuvent nous permettre d'améliorer la qualité des images et donc mieux comprendre notre environnement.

Tout savoir sur le métamérisme est donc important dans le cadre scientifique et artistique pour mieux comprendre la complexité et le potentiel de la lumière.